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L'utilisation d'un stimulus implicite comme moyen d'évoquer la réponse d'alarme chez des sujets ayant une phobie spécifique des chiens ou des chats

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Bossé, Jessie (2017). L'utilisation d'un stimulus implicite comme moyen d'évoquer la réponse d'alarme chez des sujets ayant une phobie spécifique des chiens ou des chats. Essai de troisième cycle. Gatineau, Université du Québec en Outaouais, Département de psychoéducation et de psychologie, 106 p.

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Résumé

La phobie spécifique représente un trouble très prévalent et l’exposition représente le traitement de choix pour la phobie spécifique. Malgré l’efficacité démontrée de l’exposition, cette technique thérapeutique fait émerger beaucoup de souffrance et d’émotions négatives. Des chercheurs ont récemment concilié les théories du traitement implicite de l’information (c.-à-d., le recours à des stimuli qui ne sont pas perçus consciemment) à l’exposition afin de voir s’il serait possible de produire un type alternatif d’exposition s’avérant moins pénible émotionnellement. La possibilité d’utiliser la réalité virtuelle à cet effet s’avère particulièrement intéressante, car elle permet de s’approcher des stimuli implicites. Un travail de validation de l’environnement virtuel constitue toutefois un a priori important. La présente étude vise donc la validation d’un environnement virtuel mettant en scène des stimuli implicites comme moyen d’évoquer la réponse d’anxiété chez des sujets souffrant de phobie spécifique. À cet effet, 22 participants phobiques furent recrutés. Ils ont complété quatre séances d’immersion en réalité virtuelle, représentant les quatre conditions à l’étude : a) neutre (condition contrôle sans stimulus), et b) masque visuel uniquement (condition contrôle avec stimulus non phobogènes), c) explicite (condition contrôle avec stimulus phobogène visible), d) implicite (condition expérimentale avec stimulus phobogène non visible). Des mesures physiologiques ainsi que des mesures subjectives constituent les outils administrés à la suite de chacune des conditions. La plupart des résultats obtenus confirment les hypothèses à l’étude. Plus précisément, les résultats suggèrent que la condition explicite (animal visible explicitement) a réussi à susciter une réaction objective et subjective d’anxiété chez les participants. La condition implicite a réussi, quant à elle, à susciter une activation physiologique sans pour autant entrainer de détresse psychologique chez les participants. Un résultat inattendu a toutefois révélé que la condition masque visuelle avait elle aussi suscité une importante réaction physiologique chez les participants, suggérant que le masque visuel faisait réagir. Ces résultats montrent que la procédure employée pour procéder au masquage du stimulus implicite en réalité virtuelle n’était pas optimale. En conclusion, la présente étude est parvenue à partiellement valider un environnement virtuel employant un stimulus phobogène implicite. Des recommandations quant aux études futures sont discutées.

Type de document: Thèse (Essai de troisième cycle)
Directeur de mémoire/thèse: Bouchard, Stéphane
Informations complémentaires: Comprend des références bibliographiques : p. 56-63.
Mots-clés libres: Phobie; Chiens; Chats; Émotions; Stimuli implicites; Traitement; Réalité virtuelle
Départements et école, unités de recherche et services: Psychologie
Date de dépôt: 30 mai 2017 18:24
Dernière modification: 08 juin 2017 15:26
URI: https://di.uqo.ca/id/eprint/908

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