Robinson, Karolann (2019). Le racisme implicite module l'extraction de l'information visuelle lors du jugement de confiance. Essai de troisième cycle. Gatineau, Université du Québec en Outaouais, Département de psychoéducation et de psychologie, 74 p.
Prévisualisation |
PDF
Télécharger (7MB) | Prévisualisation |
Résumé
Plusieurs études ont vérifié les informations visuelles associées au percept de confiance dans les visages. Cependant, la plupart de ces études utilisaient uniquement des visages blancs, compromettant la possibilité de généralisation pour des visages de différentes ethnies. D’ailleurs, bien qu’il ait été démontré que les croyances et les attitudes ont un impact sur des tâches très simples et élémentaires, l'impact des préjugés ethniques implicites sur les mécanismes visuels impliqués dans le jugement de confiance pour des visages de notre ethnie versus une autre ethnie demeure inconnu. La présente étude a donc investigué les informations faciales sous-jacentes au jugement de confiance exact pour des visages blancs et noirs, ainsi que l'impact du racisme implicite sur ces processus visuels. Pour ce faire, dans la première phase, nous avons obtenu le jugement moyen émis par l’ensemble des participants pour chacun des visages utilisés. Dans la deuxième phase, en fonction des jugements précédents, des paires composées d'un visage hautement digne de confiance et d'un visage très peu digne de confiance ont été créées afin de s’assurer que les participants pouvaient atteindre un niveau de performance élevée pour décider lequel des deux visages semble le plus digne de confiance. Dans la dernière phase, nous avons utilisé la méthode des Bulles (Gosselin & Schyns, 2001) afin de révéler les informations utilisées par les observateurs et nous avons administré le test d’association implicite (IAT; Greenwald, McGhee, & Schwartz, 1998) afin de mesurer leur biais ethnique implicite. Nos résultats montrent que même si des traits faciaux globalement similaires sont utilisés pour juger de la confiance pour des visages blancs et noirs, les visages de notre propre ethnie sont traités dans des fréquences spatiales plus basses que les visages d’une autre ethnie. Plus important encore, ce patron différent d'utilisation des fréquences spatiales est modulé par le racisme implicite : plus le racisme implicite est élevé, plus l’utilisation des basses fréquences spatiales avec des visages blancs (vs. les visages noirs) est grande.
Type de document: | Thèse (Essai de troisième cycle) |
---|---|
Directeur de mémoire/thèse: | Blais, Caroline |
Co-directeurs de mémoire/thèse: | Fiset, Daniel |
Départements et école, unités de recherche et services: | Psychologie |
Date de dépôt: | 16 juill. 2019 17:48 |
Dernière modification: | 16 juill. 2019 17:48 |
URI: | https://di.uqo.ca/id/eprint/1099 |
Gestion Actions (Identification requise)
Dernière vérification avant le dépôt |