Bouliane, Pierre-Antoine (2021). Plasticité phénotypique de jeunes arbres le long d'un gradient d'urbanisation. Mémoire. Gatineau, Université du Québec en Outaouais, Département des sciences naturelles, 109 p.
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Résumé
Les conditions environnementales retrouvées en milieu urbain causent un haut taux de mortalité chez les jeunes arbres plantés en bord de rues et en parcs, complexifiant le processus d’association des arbres avec les sites pour les aménagistes forestiers urbains. Il a été démontré que la plasticité phénotypique (PP), soit l’ajustement morphologique d’un organisme aux conditions environnementales locales, peut augmenter la tolérance à certains facteurs de stress, permettre de coloniser une plus grande diversité de niches écologiques, augmenter leur performance (i.e. fitness) et réduire la mortalité dans lorsqu’exposé à un habitat aux paramètres environnementaux très stochastiques. La PP pourrait donc être déterminante quant au succès d’implantation des jeunes arbres dans les différents sites urbains. La présente étude a été entreprise afin d’évaluer la PP de jeunes arbres de même génotype horticole entre deux types de sites urbains sur l’île de Montréal, soit des parcs ouverts (UP) et des bords de rue (US), ainsi que la pépinière municipale d’où proviennent les arbres, localisée en milieu agricole (TN). Pour chacun de ces trois habitats, au moins cinq représentants de six espèces de taille et d’âge similaire, reconnues pour leur potentiel urbain, ont été échantillonnés. La PP a été mesurée sur des traits foliaires et racinaires centraux à l’acquisition des ressources et associés à la tolérance aux différents facteurs de stress urbain. Les traits étudiés étaient la masse sèche foliaire par unité de surface fraiche (LMA), la longueur spécifique racinaire (SRL), le diamètre moyen des trois premiers ordres d’embranchement (D1-3) et l’intensité d’embranchement des racines fines (BI). Nos résultats démontrent que : (1) chacune des espèces a exprimé de la PP pour au moins un trait entre les habitats; (2) que la combinaison des traits sensibles et l’amplitude de la réponse dépendaient de l’identité de l’espèce. Il n’a toutefois pas été possible de tirer des conclusions claires quant aux facteurs abiotiques influençant la direction de la variation des traits en raison des limites de l’étude, telles que l’absence de quantification de certaines composantes des traits (e.g. l’épaisseur des feuilles (LT) et la densité foliaire par unité de surface (LD)) et de lacunes concernant la caractérisation des paramètres environnementaux. Malgré ces limites, cette étude constitue une source d’information intéressante quant à la réponse phénotypique des jeunes arbres après leur plantation en milieu urbain.
Type de document: | Thèse (Mémoire) |
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Directeur de mémoire/thèse: | Messier, Christian |
Co-directeurs de mémoire/thèse: | Paquette, Alain |
Mots-clés libres: | Foresterie urbaine; Plasticité phénotypique; Masse sèche foliaire par unité de surface fraiche; Longueur spécifique racinaire; Diamètre des racines fines; Intensité d’embranchement des racines fines; Jeunes arbres urbains |
Départements et école, unités de recherche et services: | Sciences naturelles |
Date de dépôt: | 28 juill. 2021 15:40 |
Dernière modification: | 28 juill. 2021 15:40 |
URI: | https://di.uqo.ca/id/eprint/1275 |
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