Desrosiers, Andrée-Anne (2023). Le stress vécu par les futurs parents en période prénatale : une analyse comparative. Essai de troisième cycle. Gatineau, Université du Québec en Outaouais, Département de psychoéducation et de psychologie, 81 p.
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Résumé
Introduction : Au Canada, l’infertilité touche 16 % des couples. Un couple est considéré comme infertile lorsqu’aucune grossesse ne résulte de relations sexuelles non protégées pratiquées sur une période d’une année. L’infertilité est considérée comme l’une des crises les plus souffrantes qu’un couple puisse subir. Les couples souffrant d’infertilité peuvent vivre du stress, de l’anxiété et des symptômes dépressifs. Ceux qui, pour pallier leur infertilité, entreprennent la fécondation in vitro (FIV) y sont plus enclins puisque cette technique de procréation assistée est généralement l’une des dernières options au sein du parcours d’infertilité. Certains auteur.e.s rapportent que cette détresse perdure au-delà d’une conception réussie. Bon nombre d’études ont été réalisées afin d’aider les couples à gérer le stress, l’anxiété et les symptômes dépressifs pendant le parcours d’infertilité. Cependant, une fois la conception survenue, les couples semblent être oubliés par les professionnels de la santé et notamment durant cette grossesse. Or la grossesse est une expérience potentiellement anxiogène en elle-même. Il est donc primordial de s’y attarder davantage lorsqu’elle survient après un parcours d’infertilité. Objectif : Le présent essai doctoral a comme objectif d’examiner le vécu des individus hétérosexuels en couple expérimentant une grossesse par le biais de la fécondation in vitro (FIV). Il s’agit, entre autres, de répondre à cette question : Comment le niveau de stress des individus ayant eu recours à la FIV se compare-t-il à celui des partenaires d’un couple n’ayant pas eu un tel parcours ? Vu la prévalence importante de ce phénomène qu’est l’infertilité, il est nécessaire d’approfondir le sujet afin de mieux outiller les professionnels traitant cette clientèle et de répondre de manière optimale aux besoins de celle-ci. Méthodologie : Afin d’atteindre l’objectif de ce projet, trois groupes de participant.e.s, composés exclusivement d’hommes et de femmes, ont été formés. Tout d’abord, 27 participant.e.s ayant eu recours à la FIV (G1) ont été recruté.e.s lors de leur troisième trimestre de grossesse. Ce groupe a ensuite été comparé à un groupe comprenant 84 participant.e.s (G2) ayant vécu une fausse couche par le passé et a un groupe contrôle comprenant 460 participant.e.s ayant conçu spontanément (G3). Entre la 28e et 36e semaine de grossesse, les 571 participant.e.s ont rempli le questionnaire de Prenatal Distress Questionnaire-Revised (PDQ-R), une échelle validée empiriquement. Ce questionnaire a permis l’obtention d’un score indiquant le niveau de stress de chacun des participant.e.s durant la grossesse. Une analyse de variance factorielle inter-sujets a été réalisée afin de comparer les différents groupes. Résultats : Les analyses statistiques effectuées ne révèlent aucune différence statistiquement significative entre le niveau de stress lors de la grossesse, chez les individus ayant eu recours à la FIV comparativement à ceux ayant eu une expérience de fausse couche ou ayant conçu spontanément [F(2, 567) = 0,92, p = 0,398;
Type de document: | Thèse (Essai de troisième cycle) |
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Directeur de mémoire/thèse: | Montigny, Francine de |
Co-directeurs de mémoire/thèse: | Côté, Isabel |
Mots-clés libres: | Partenaire; Individu en couple; Fécondation in vitro; Infertilité; Période prénatale; Stress |
Départements et école, unités de recherche et services: | Psychologie |
Date de dépôt: | 20 févr. 2023 15:56 |
Dernière modification: | 20 févr. 2023 15:56 |
URI: | https://di.uqo.ca/id/eprint/1466 |
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