Mercier, Kim (2023). Impact de l’amélioration du sommeil de l’enfant évoluant en contexte de vulnérabilité sur le stress parental. Essai de troisième cycle. Gatineau, Université du Québec en Outaouais, Département de psychoéducation et de psychologie, 117 p.
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Résumé
Introduction : Les parents ayant un enfant qui rencontre des difficultés de sommeil semblent avoir un sommeil plus perturbé et un stress parental plus élevé. Les problèmes de sommeil de l'enfant sont plus fréquents dans les familles vivant dans un contexte de vulnérabilité, ce qui suggère que le bien-être parental dans ces familles est considérablement compromis. Par ailleurs, il est possible d’influencer la qualité du sommeil des enfants grâce à une intervention ciblée. Il pourrait donc être possible d’améliorer par le fait même le bien-être parental. Ainsi, l’objectif du présent projet d’essai doctoral était d’examiner le rôle du sommeil du parent et de celui de son enfant en tant que variables permettant d’expliquer le stress parental (Étude 1) et d’examiner les effets d’une intervention comportementale de groupe visant l’amélioration du sommeil des enfants sur le sommeil du parent et le stress parental (Étude 2) chez des familles d’enfants en bas âge et vivant en contexte de vulnérabilité. Méthode : Des modèles de régression hiérarchique ont été réalisés dans l'Étude 1 pour mesurer l’association entre des difficultés de sommeil des parents et des enfants sur le stress parental dans 138 familles ayant un enfant âgé de 3 à 79 mois. Ensuite, une intervention comportementale de groupe sur le sommeil de l'enfant a été développée pour l'Étude 2 afin d'explorer les liens entre l'amélioration du sommeil des enfants, ainsi que le sommeil des parents et le stress parental, respectivement, chez 11 familles ayant un enfant âgé de 3 à 5 ans. Les difficultés de sommeil ont été mesurées à l'aide du Questionnaire sur les Habitudes de Sommeil des Enfants ainsi que l’Indice de Qualité du Sommeil de Pittsburgh, tandis que le stress parental a été mesuré à l'aide de l’Indice de Stress Parental. Résultats : Les résultats de l’Étude 1 révèlent que chez le parent, une plus grande latence d’endormissement, une heure de réveil plus tardive et l’utilisation de substances favorisant le sommeil sont associées à un plus grand stress parental. Une résistance accrue au coucher chez l'enfant est également liée à un stress parental plus marqué, indépendamment du sommeil du parent. Les résultats de l’Étude 2 montrent qu’une brève intervention de groupe visant le sommeil des enfants a le potentiel d’améliorer le sommeil des enfants ainsi que le stress parental, alors qu’elle ne semble pas être en lien avec le sommeil du parent. Conclusion : Cet essai doctoral indique que les difficultés de sommeil des parents et des enfants sont associées de manière distincte au stress parental. De plus, cet essai soulève la faisabilité et les avantages d’offrir une brève intervention de groupe impliquant les enfants chez les familles vivant en contexte d’adversité. Une telle intervention, tout en visant les enfants, a le potentiel d’améliorer le bien-être des parents qui font face à un contexte d’adversité.
Type de document: | Thèse (Essai de troisième cycle) |
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Directeur de mémoire/thèse: | Forest, Geneviève |
Co-directeurs de mémoire/thèse: | Bérubé, Annie |
Mots-clés libres: | Sommeil de l’enfant; Sommeil du parent; Stress parental; Intervention comportementale de sommeil; Intervention de groupe; Familles vivant en contexte de vulnérabilité |
Départements et école, unités de recherche et services: | Psychologie |
Date de dépôt: | 25 juill. 2023 15:01 |
Dernière modification: | 25 juill. 2023 15:01 |
URI: | https://di.uqo.ca/id/eprint/1517 |
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