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Syndrome génito-urinaire de la ménopause : profils de connaissances et de confort des infirmières en première ligne

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Lavallée, Karine (2023). Syndrome génito-urinaire de la ménopause : profils de connaissances et de confort des infirmières en première ligne. Mémoire. Saint-Jérôme, Université du Québec en Outaouais, Département des sciences infirmières, 172 p.

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Résumé

Il est estimé que plus de 60% des femmes ménopausées, sans égard pour leur groupe ethnique ou culturel, sont touchées par le syndrome génito-urinaire de la ménopause (SUGM). Le Québec compte environ 1,9 million de femmes en âge de la ménopause. La perte hormonale œstrogénique à la ménopause est responsable de l’atrophie vaginale et l’incontinence urinaire qui découlent de ce syndrome. L’infirmière en soins de première ligne est régulièrement exposée à cette clientèle à qui elle offre des soins. Lorsque l’infirmière rencontre la cliente, son mandat d’éducation à la santé vise, entre autres, à combler un manque de connaissances de celle-ci face au SUGM. Or, l’exploration des écrits portant sur les soins entourant le SUGM permet de mettre en lumière un vide entre les connaissances établies par la recherche et celles du personnel soignant impactant leurs compétences éducationnelles sur le sujet. De plus, les tabous entourant les problématiques urogénitales font en sorte que ni le soignant ni la cliente n’abordent le sujet lors de l’évaluation clinique. Toutefois, les écrits scientifiques confirment que les clientes souhaitent que ce soit le soignant qui initie la discussion sur la symptomatologie urogénitale. Guidée par le Cadre théorique des activités des infirmières des soins de première ligne auprès des personnes atteintes de maladie chronique (MC), la présente étude transversale quantitative descriptive simple vise à décrire le profil de connaissances des infirmières québécoises œuvrant en soins de première ligne sur le SUGM et leur profil de confort à initier la discussion sur la santé urogénitale avec leurs clientes. Un recrutement via les réseaux sociaux a eu lieu du 1er avril au 10 juin 2023 et a permis la description des profils de connaissances et de confort de 55 infirmières québécoises en soins de première ligne. Les résultats obtenus indiquent que les infirmières n’ont ni le temps, ni les connaissances, ni les compétences communicationnelles pour initier la discussion sur la symptomatologie reliée au SUGM. Ce constat permet d’affirmer que le SUGM, ses manifestations cliniques et ses conséquences sont mal compris des infirmières québécoises en soins de première ligne et que par conséquent, les femmes atteintes sont sous diagnostiquées et sous-traitées. L’absence de traitement permet au SUGM de progresser, ce qui amène différents maux (infections, saignements, douleur, etc.) chez la personne atteinte et l’amène à consulter régulièrement les services de première ligne. Les retombées de cette étude sont modestes, mais mettent en lumière les besoins criants en formation pour les infirmières québécoises de première ligne, autant au niveau des connaissances sur le SUGM que sur les compétences communicationnelles. L’auteure de ces lignes espère engendrer une prise de conscience sur l’importance d’améliorer l’accès et la qualité des services offerts en santé de la femme.

Type de document: Thèse (Mémoire)
Directeur de mémoire/thèse: Lemelin, Lucie
Co-directeurs de mémoire/thèse: Lebel, Valérie
Mots-clés libres: Atrophie vulvovaginale; Vaginite atrophique; Syndrome génito-urinaire de la ménopause (SUGM); Soins de première ligne; Infirmière
Départements et école, unités de recherche et services: Sciences infirmières
Date de dépôt: 01 nov. 2023 19:10
Dernière modification: 01 nov. 2023 19:33
URI: https://di.uqo.ca/id/eprint/1560

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