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La relation entre le sommeil et le fonctionnement psychologique chez des élèves-athlètes pendant l’année scolaire et lors d’une compétition sportive ainsi qu’auprès d’adolescents non-athlètes

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Godin, Roxanne (2024). La relation entre le sommeil et le fonctionnement psychologique chez des élèves-athlètes pendant l’année scolaire et lors d’une compétition sportive ainsi qu’auprès d’adolescents non-athlètes. Essai de troisième cycle. Gatineau, Université du Québec en Outaouais, Département de psychoéducation et de psychologie, 136 p.

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Résumé

A l’adolescence, la durée du sommeil tend à diminuer, notamment en raison de facteurs biologiques et sociaux. Pour compenser le manque de sommeil accumule au cours de la semaine, il est fréquent que les adolescents se réveillent plus tard lors des jours sans école. Le décalage des heures de sommeil entre la semaine et la fin de semaine est un phénomène fréquent a l’adolescence et porte le nom de décalage horaire social. Or, le décalage horaire social et la restriction chronique de sommeil peuvent être lies à des conséquences sur le plan physique et psychologique, ce qui peut notamment les mettre plus à risque de développer des symptômes d’anxiété et de dépression. D’un autre côté, l’activité physique pratiquée de façon régulière constitue un facteur de protection non négligeable à la fois sur le sommeil, mais aussi sur la santé mentale. Cela dit, chez les athlètes qui pratiquent leur sport à un niveau élite, les compétitions sportives peuvent, quant à elles, être des évènements nuisibles pour le sommeil et être des moments propices à un moins bon fonctionnement psychologique. Au Québec, les adolescents inscrits dans un programme Sport-études sont donc potentiellement sujets à rencontrer ces enjeux. Le présent projet avait pour but d’étudier la relation entre les habitudes de sommeil et la santé mentale chez les élèves-athlètes fréquentant un programme Sport-études et les élèves non-athlètes issus d’un programme régulier. Ce projet visait également à investiguer cette relation chez les élèves-athlètes, en période de compétition sportive. Pour répondre à ces objectifs, 33 élèves-athlètes en Sport-études et 31 élèves issus d’un programme régulier, âgés entre 13 et 16 ans, ont été recrutes. L’ensemble des participants ont été suivis au début de l’année scolaire et les élèves-athlètes ont également été suivis lors de leur première compétition sportive de l’année. Durant ces moments, leur niveau d’anxiété et de dépression (questionnaires) ainsi que leur sommeil (actographie et agenda de sommeil) ont été mesures. Des analyses statistiques ont été effectuées pour évaluer la relation entre le sommeil et l’anxiété et la dépression auprès élèves-athlètes puis auprès des élèves issus du programme régulier. Ensuite, les mêmes analyses ont été effectuées auprès des élèves-athlètes, mais au moment de leur compétition sportive. Les résultats montrent que les élèves-athlètes présentent des niveaux plus faibles d’anxiété et de dépression que les élèves non-athlètes ainsi que de meilleures habitudes de sommeil (plus longue durée de sommeil et heure de coucher plus tôt la semaine et la fin de semaine). Seule la durée de sommeil la semaine prédit le niveau d’anxiété rapporte, et ce, uniquement chez les élèves non-athlètes. En contexte de compétition sportive, les élèves-athlètes ne rapportent pas davantage de symptômes psychologiques (anxiété, dépression), mais ils se couchent et se lèvent plus tôt la fin de semaine de leur compétition et leur durée de sommeil est plus courte comparativement à la période d’entrainement. Les variables liées au sommeil ne permettent pas de prédire le fonctionnement psychologique en période de compétition sportive. En somme, la présente étude a montré que les élèves-athlètes du programme Sport-études ont un meilleur bien-être psychologique et des habitudes de sommeil plus saines que les non-athlètes. Chez ces derniers, une durée de sommeil plus courte en semaine est liée à des symptômes anxieux plus élevés, ce qui n’est toutefois pas retrouve chez les élèves-athlètes. Ces résultats soulignent l'importance du sommeil à l'adolescence pour la santé mentale. Ils mettent également de l’avant les bienfaits potentiels de faire partie d’un programme Sport-études et l’importance d’adopter des habitudes de vie saines, lors de cette période développementale.

Type de document: Thèse (Essai de troisième cycle)
Directeur de mémoire/thèse: Forest, Geneviève
Mots-clés libres: Sommeil; Décalage horaire social; Adolescents, Élèves-athlètes; Anxiété; Dépression; Anxiété de compétition; Compétition
Départements et école, unités de recherche et services: Psychologie
Date de dépôt: 04 oct. 2024 17:55
Dernière modification: 04 oct. 2024 17:55
URI: https://di.uqo.ca/id/eprint/1686

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