Nkenge, Irène Lusikila (2024). L’apport de la diaspora à l’égard de la lutte contre la violence faite aux femmes dans un contexte post-conflit en Afrique. Mémoire. Gatineau, Université du Québec en Outaouais, Département des sciences sociales, 92 p.
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Résumé
La diaspora africaine a souvent mené des actions sur le développement dans leur pays d’origine, aussi bien dans le domaine économique, socioculturel, politique qu’environnemental. Il s’avère que la question de la violence faite aux femmes dans un contexte post-conflit, principalement le viol, est un fléau qui cause des conséquences réelles sur la vie des femmes et entrave leur développement ainsi que la sécurité et la paix. Il est vrai que ce sujet a longtemps fait l’objet de plusieurs recherches dans la littérature.
Notre étude porte sur l’apport de la diaspora à l’égard de la lutte contre la violence faite aux femmes dans leur pays d’origine dans un contexte de post-conflit. Un des objectifs de notre étude est de comprendre les raisons qui justifient l’absence de la question de la violence faite aux femmes en contexte post-conflit dans les actions et projets de développement de la diaspora africaine du Québec. Nous pouvons constater que plusieurs pays d’Afrique sortent des conflits armés. En outre, ces genres de sévices persistent et se poursuivent dans la période post-conflit.
Menée au Québec et dans la région Gatineau-Ottawa, cette recherche qualitative a pour but de saisir suivant l’approche genre et développement, la portée et les motivations qui orientent les projets de la diaspora africaine. Cette étude des cas repose sur une observation de cinq associations de la diaspora africaine du Québec qui nous permettra d’examiner leur réalité distincte en catégorisant les différentes similitudes observées en fonction de leurs missions et objectifs.
Les résultats révèlent que plusieurs facteurs concourent au manque d’intérêt de la diaspora à mener des actions dans le domaine de la violence faite aux femmes en contexte post-conflit. Il s’agit notamment du manque de financement adéquat, la complexité de l’intervention, l’invisibilité des victimes par honte ou crainte de représailles, le manque de compréhension « genre et développement » des associations dirigées par des hommes, etc.
Type de document: | Thèse (Mémoire) |
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Directeur de mémoire/thèse: | Levy, Charmain |
Mots-clés libres: | Diaspora; Violences faites aux femmes; Genre; Développement |
Départements et école, unités de recherche et services: | Sciences sociales |
Date de dépôt: | 23 oct. 2024 15:43 |
Dernière modification: | 23 oct. 2024 15:43 |
URI: | https://di.uqo.ca/id/eprint/1703 |
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