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Expérience de mères et de pères au cours de la première année avec leur grand ou très grand prématuré

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Trépanier, Andréanne (2024). Expérience de mères et de pères au cours de la première année avec leur grand ou très grand prématuré. Mémoire. Saint-Jérôme, Université du Québec en Outaouais, Département de travail social, 165 p.

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Résumé

Chaque année, au Québec, c’est près de 1 200 bébés qui naissent à 32 semaines de grossesse ou moins (Préma-Québec, 2023). Bien que ce type d’accouchement ne soit pas si fréquent, nos instances considèrent qu’il s’agit d’un problème de santé publique important auquel il faut s’intéresser. En effet, la grande ou très grande prématurité est une expérience bouleversante et imprévisible qui s’accompagne d’une multitude de conséquences (Girabent-Farrés et al., 2020 ; Torchin et Ancel, 2016). De plus, cette expérience ne s’arrête pas à la sortie de l’hôpital, car la complexité de la condition du nouveau-né peut amener les familles à devoir composer avec certains défis qui les distinguent des familles d’enfants nés à terme (Green et al., 2021). Somme toute, certaines familles semblent rebondir plus facilement face à l’adversité à laquelle elles sont confrontées (Williams et al., 2017). Ainsi, ce mémoire s’intéresse à l’expérience de la résilience de parents au cours de la première année de vie de leur grand ou très grand prématuré. Pour ce faire, six familles, soit six mères et cinq pères, ont été recrutées à l’aide d’une invitation publiée sur les médias sociaux d’organismes communautaires ou sur la page d’un groupe de soutien Facebook. Les données ont été collectées grâce à un questionnaire électronique puis une entrevue semidirigée. La perception de mères et de pères suggère que leur expérience de la résilience familiale est composée de plusieurs facteurs. Ainsi, l’analyse du discours des parents permet de croire que ces facteurs peuvent favoriser leur adaptation ou leur vulnérabilité en fonction du contexte. De plus, les mères et les pères semblent réagir différemment face au stress vécu. D’après les résultats recueillis, les pères vont davantage être centrés vers l’action, alors que les mères cherchent à exprimer leurs émotions. En définitive, les conjoints vont vraisemblablement se tourner vers des stratégies d’adaptation différentes pour atténuer leur stress. Considérant que l’expérience de la résilience familiale en contexte de grande ou très grande prématurité est complexe, d’autres études sont nécessaires pour approfondir les connaissances dans ce domaine.

Type de document: Thèse (Mémoire)
Directeur de mémoire/thèse: Chénard, Josée
Mots-clés libres: Grande ou très grande prématurité; Résilience familiale; Stratégies d’adaptation; Expérience complexe
Départements et école, unités de recherche et services: Travail social
Date de dépôt: 14 nov. 2024 15:29
Dernière modification: 14 nov. 2024 15:35
URI: https://di.uqo.ca/id/eprint/1718

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