Poliquin, Audrey (2019). Le sentiment de compétence des futures psychoéducatrices face au signalement de situations d’abus physique envers les enfants. Mémoire. Saint-Jérôme, Université du Québec en Outaouais, Département de psychoéducation et de psychologie, 101 p.
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Résumé
Cette étude qualitative s’intéresse, entre autres, au sentiment de compétence des futures psychoéducatrices de l’Université du Québec en Outaouais à St-Jérôme face au signalement d’abus physiques envers les enfants. Le sentiment de compétence est, en fait, la croyance de l’individu en sa capacité d’organiser et d’exécuter la ligne de conduite requise pour produire des résultats souhaités. La façon dont le sentiment de compétence est construit fera varier le niveau d’efficacité personnelle, et par le fait même, l’efficacité dans la prise de décision au travail. Ces professionnelles travaillant auprès de plusieurs clientèles, peuvent faire face à des contextes où les enfants sont de potentielles victimes d’abus physiques. Face à de telles situations, les professionnelles se trouvent dans l’obligation de les signaler à la Direction de la protection de la jeunesse. Or, un sentiment de compétence déséquilibré pourrait entraîner soit le signalement de situation non à risque (sur-signalement) ou l’absence de signalement (le sous-signalement) de situation à risque. En ce sens, la présente étude vise à décrire le sentiment de compétence des futures psychoéducatrices face au signalement d’abus physique envers les enfants et à mieux comprendre sur quels éléments les répondantes s’appuient pour déterminer s’ils et elles doivent signaler la situation à la Direction de la protection de la jeunesse. Pour ce faire, une approche qualitative a été utilisée. À la suite d’un recrutement par courriel, 8 étudiantes finissantes à la maîtrise en psychoéducation de l’Université du Québec en Outaouais à St-Jérôme ont répondu à une entrevue semi-structurée. Deux principaux thèmes y ont été abordés, soient le raisonnement clinique et le sentiment de compétence. À la suite de ces entrevues, une analyse de contenu a été réalisée. Plusieurs thèmes en sont ressortis, dont : a) les motifs de signalement ; b) le mandat et la responsabilité professionnelle ; c) la perception de l’abus physique ; d) la connaissance et la perception de la Direction de la protection de la jeunesse et de la Loi sur la protection de la jeunesse ; et e) le sentiment de compétence. De façon générale, il a été possible de constater que trois types de facteurs qui influencent l’intention de signaler. Les facteurs situationnels, les facteurs personnels ainsi que les facteurs professionnels s’inter influencent entre eux et engendrent ensuite la décision et l’action de signaler ou pas une situation potentielle d’abus physique. Finalement, l’étude démontre plusieurs liens intéressants. D’abord, le sentiment de compétence des futures psychoéducatrices est influencé par leur formation initiale ainsi que par leurs expériences professionnelles. Dépendamment de leur sentiment de compétence, les répondantes vont soit devancer ou retarder le signalement.
Pour conclure, la présente étude permet de mettre en lumière la pratique psychoéducative en contexte d’intervention auprès des familles et des enfants. Des constats importants en ont été dégagés tels que le manque de formation initiale en contexte familial. Différentes recommandations pour les prochaines études en sont ressorties, et ce, dans le but d’améliorer la pratique et les services offerts à la clientèle
Type de document: | Thèse (Mémoire) |
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Directeur de mémoire/thèse: | Clément, Marie-Ève |
Mots-clés libres: | Psychoéducation; Sentiment de compétence; Signalement; Motifs de signalement; Abus physique |
Départements et école, unités de recherche et services: | Psychoéducation |
Date de dépôt: | 15 nov. 2024 16:35 |
Dernière modification: | 15 nov. 2024 16:35 |
URI: | https://di.uqo.ca/id/eprint/1719 |
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