Beaulne, Samantha (2025). Le rôle modérateur de l'anxiété sur la relation entre la maltraitance à l'enfance et la reconnaissance des émotions. Mémoire. Gatineau, Université du Québec en Outaouais, Département de psychoéducation et de psychologie, 57 p.
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Résumé
Les parents jouent un rôle important, voire indispensable, dans les différentes sphères du développement de leurs enfants. Cependant, plusieurs facteurs peuvent influencer les habiletés ainsi que la disponibilité émotionnelle du parent. Cette disponibilité aura, à son tour, des conséquences importantes sur la réponse aux besoins des enfants. Parmi les facteurs pouvant l’influencer se trouvent les expériences du parent, notamment le vécu de maltraitance à l’enfance. Liu et al. (2023) constatent que la maltraitance vécue à l’enfance est répandue mondialement et entraine des conséquences qui se poursuivent à l’âge adulte, notamment lorsque celui-ci devient parent (Singh & Mukherjee, 2024). En raison des expériences aversives vécues, les adultes peuvent vivre des difficultés au niveau de la reconnaissance des émotions chez autrui (Bérubé et al., 2023). De plus, le développement d’un problème de santé mentale, tel que celui de l’anxiété, peut aussi en être le résultat (Gardner et al., 2019). Ce diagnostic est associé à plusieurs difficultés chez l’individu et peut donc influencer la disponibilité émotionnelle du parent. La présente étude examine l’effet modérateur de l’anxiété sur la relation entre la maltraitance à l’enfance et la capacité des mères à reconnaitre les émotions chez les enfants. Un total de 56 mères et leurs enfants âgés entre deux ans et demi et cinq ans ont été recrutés pour cette étude. Tout d’abord, pour évaluer les niveaux de sévérité d’un passé de maltraitance à l’enfance chez les mères, le Childhood Trauma Questionnaire (CTQ-SF) leur a été administré. Ensuite, pour évaluer la performance de la reconnaissance des émotions, les mères ont complété une tâche informatisée. Finalement, le Brief Symptom Inventory-18 (BSI-18) a été administré aux participantes afin d’évaluer leur niveau d’anxiété. L’analyse de modération a révélé que l’habileté de reconnaissance des émotions est meilleure chez les mères anxieuses qui ont vécu un niveau sévère de maltraitance à l’enfance. Ainsi, les résultats mettent en lumière que l’anxiété agirait comme un facteur de protection contre les conséquences de la maltraitance sur le rôle parental. En raison de l’interaction entre l’anxiété et la maltraitance à l’enfance sur la performance de la mère à reconnaitre les émotions, il serait pertinent, d’un point de vue clinique, d’intervenir auprès des deux problématiques à la fois.
| Type de document: | Thèse (Mémoire) |
|---|---|
| Directeur de mémoire/thèse: | Bérubé, Annie |
| Départements et école, unités de recherche et services: | Psychoéducation |
| Date de dépôt: | 24 nov. 2025 18:35 |
| Dernière modification: | 24 nov. 2025 18:35 |
| URI: | https://di.uqo.ca/id/eprint/1860 |
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